L’impulsivité… Disons que ce mot occupe une grande place dans nos vies,
car sinon comment expliquer faire presque 5h de route (10h si nous comptons le
retour) pour faire une simple séance photo (enfin trois, mais à ce point, ce
n’est qu’un détail)?
Il faut dire qu’un simple lac n’aurait pas eu le même effet, mais bon,
ce n’est que mon avis.
Pour vous mettre en contexte, lorsque nous avons décidé d’entreprendre
ce voyage, nous savions que nous devions faire l’aller-retour en deux jours
(travail oblige) et que, pour nous éviter bien des coûts, il nous faudrait
faire du camping. Or, nous étions à la mi-mai. Faire du camping à la mi-mai, au
bord du fleuve St-Laurent, laissez-moi vous dire que nous risquions de vivre
une nuit particulièrement glaciale (heureusement, cela n’a pas été le cas… Pas
aussi intense que prévu du moins).
Bref, le samedi du départ (7h00 le matin, ce n’est pas facile pour tout
le monde!), nous faisons face à notre premier problème. Impossible de faire
entrer tous nos bagages ainsi que quatre femmes adultes dans ma petite Toyota
Echo. Le problème se règle assez facilement, nous décidons d’utiliser deux
voitures (rappelez-vous, impulsivité… Si cela n’avait pas été le cas, nous
aurions sans doute envisagé ce problème AVANT le matin du départ).
Premier arrêt, Victoriaville (chez mes parents) pour préparer les deux
mannequins du jour (Valérie et moi). Après tout, il est plus facile de se
préparer dans le confort d’une maison que sur un terrain de camping. Le
deuxième problème apparaît. Nous avions oublié d’amener des élastiques à
cheveux. Rapide passage chez Jean Coutu et cela n’est plus qu’un problème du
passé. Ouf!
Une fois prêtes, nous reprenons la route. Après un rapide, arrêt chez
McDonald’s dans la région de Québec (je préfère ne pas savoir ce que la
caissière a pu penser de notre accoutrement), nous nous dirigeons vers
St-Siméon dans la belle région de Charlevoix.
J’avoue que St-Siméon peut paraître un choix particulier, surtout que
plusieurs autres villes sur notre chemin possédaient des attraits similaires
(Baie St-Paul, Malbaie…), mais aucune de ces villes n’avaient le camping
Falaise-sur-mer. Contrairement aux campings traditionnels, Falaise-sur-mer
offre dix plateformes construites sur le flanc de la falaise où il est possible
de monter votre tente. Le panorama est à couper le souffle, je vous assure.
Une fois arrivée sur place (heureusement, la mi-mai est encore
considérée comme étant la « basse saison » du camping alors notre
plateforme était près du stationnement), cela nous prend presque une heure pour
monter notre campement. Problème numéro 3 venait de se pointer le bout du nez.
Cela nous apprendra à utiliser une tente qu’aucune d’entre nous (sauf une)
avait déjà montée.
Heureusement que nous avions fait cet arrêt à Victo pour nous préparer!
Une fois nos costumes enfilés, nous descendons la falaise pour nous
rendre près du fleuve…
Arrive problème numéro 4, la marée est en train de monter!
Ce problème reste sans grande conséquence… Si ce n’est que Valérie
s’est retrouvée coincée sur une roche… Heureusement, elle a de longues jambes.
Finalement, nous rencontrons notre dernier problème, je ne suis
définitivement pas la bonne personne pour incarner Peter Pan (sauf si vous
désirez obtenir une version pin-up…). Je crois, malgré tout, avoir réussi à
obtenir quelques photos utilisables… Peut-être!
Enfin, le soleil commençant à se coucher nous concluons notre séance
photo.
N’oublions pas que nous sommes en camping. Il nous faudra quand même
penser à monter un feu de camp si nous voulons manger (S’Mores!!!!!)
Je vous passerai les détails de
notre soirée typique de camping. Sachez seulement que nous ne sommes pas mortes
de froid ce soir-là (la température ayant été plus clémente que prévu) et que
nos aventures se sont poursuivies le lendemain… mais cela est une histoire pour
un autre jour.
À suivre...
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